Installés à la façon de deux piédestaux vides, en écho aux socles de statues présents sur les parterres du château, deux caisses dont la fabrication dérive de la lutherie traditionnelle des guitares, ampli- ent les ondes générées par un algorithme qui « écoute » et analyse les sons du jardin grâce à des micros placés dans le bosquet.
En créant des contrepoints aux mélodies naturelles produites par les sons du jardin, le dispositif éveille les sens du promeneur et l’incite à une attention active et renouvelée de son environnement sonore, à un dialogue entre sa mémoire inconsciente des sons et leur perception.
Tables d’harmonie, bois, transducteurs électriques, ordinateur, synthétiseur.